Sport
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LE SPORT OU L’ACTIVITÉ PHYSIQUE ADAPTÉE : DES SOINS DE SUPPORT DANS LA PRISE EN CHARGE DE VOTRE CANCER
Des soins de supports ?
La prise en charge d’un cancer ne s’arrête pas au traitement de la seule maladie. Les « soins de support » sont définis comme l’ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes tout au long de leur maladie. Ils se font en association avec les traitements spécifiques.
Les soins de support proposent une approche globale et visent à assurer la meilleure qualité de vie possible pour les personnes sur le plan physique, psychologique et social. Ils prennent en compte la diversité des besoins et font partie intégrante de la prise en charge et ne sont ni secondaires, ni optionnels. Ce ne sont pas des soins dit de confort.
Le sport, la pratique d’activité physique : soins de support non médicamenteux ?
En sortant de l’annonce, et dès les premiers traitements du cancer du sein, la femme est comme une sportive blessée :
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- Elle doit lutter contre l’endolorissement de la région du thorax et de l’épaule après la chirurgie en réalisant des mouvements adaptés.
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- Elle doit aussi récupérer des muscles que la chimiothérapie fait fondre (on perd 25 % de ceux des membres inférieurs) en choisissant des activités musclantes (vélo pour les jambes, rameur pour tout le corps, etc. ).
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- Enfin, une gym assouplissante (s’étirer au quotidien) lui permettra de réduire les raideurs articulaires générales provoquées par l’hormonothérapie et la chimiothérapie.
Pour se motiver, on sait aussi qu’un exercice régulier d’endurance (marche nordique, vélo, rameur ou natation) en aérobie (il faut pouvoir parler et presque chanter) pratiqué au moins 30 minutes par jour réduit les récidives d’au moins 30 %.
- Enfin, une gym assouplissante (s’étirer au quotidien) lui permettra de réduire les raideurs articulaires générales provoquées par l’hormonothérapie et la chimiothérapie.
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Sport-Santé: c'est quoi au juste? Ça sert à quoi?
Avec une perte de 70kg, ma propre histoire stimule ma motivation cliquez pour en savoir plus
Depuis 2011 j'ai associé dans ma pratique professionnelle
la préparation physique adaptée à la thérapie manuelle
Cliquez pour lire Article Kiné Actualité qui justifie parfaitement notre projet et la loi sport/santé de mars 2017
Tous les jours on nous dit et l'article ci dessus le décrit parfaitement: bouger et vous serez mieux!
Comment on bouge quand on a mal (douleur de genoux, de dos...) quand on a peur, quand on a pas suffisamment confiance en soi pour entrer dans une salle de sport, aller vers l'autre, quand on est seule.... ? C'est pourquoi nos institutions ont fait évoluer la loi de santé afin de mettre l'activité physique adapté au rang de stratégie non médicamenteuse mais celle-ci doit être encadrée par une équipe de professionnels formés et soucieuses d'arriver ou de se rapprocher de l'objectif santé prescrit, souhaité par le patient.
Depuis le 1er mars, c’est le départ des prescriptions de l’activité physique adaptée (APA) dans la nouvelle loi santé.Le décret sur la possibilité de prescription de l’APA est entré en vigueur. Créée par la Loi de modernisation du système de santé de janvier 2016, cette reconnaissance officielle du sport comme « médicament » a depuis été inscrite dans le code de la Santé publique (article L. 1172-1).
L'objectif affiché est de prévenir et réduire les facteurs de risque et les limitations fonctionnelles liées à la maladie. Le dispositif permettant d’intégrer l’activité physique dans le parcours de soin du patient en ALD.
Le décret n° 2016-1990 du 30 décembre 2016 précise ainsi les conditions de dispensation de l’activité physique adaptée : elle est prescrite par le médecin traitant au profit des patients atteints d’une affection de longue durée (ALD). Le texte donne une définition de l’Activité physique adaptée telle qu’elle a été proposée par le Conseil national et qui consiste en une action de prévention au moyen de techniques physiques et sportives. Il la distingue des actes de rééducation réservés aux professionnels de santé.
Le kinésithérapeute est un acteur à part entière de ce parcours des patients en ALD qui souhaitent initier ou recouvrer une activité physique adaptée.
- « Art. D. 1172-3.-Pour les patients présentant des limitations fonctionnelles sévères telles que qualifiées par le médecin prescripteur en référence à l’annexe 11-7-2, seuls les professionnels de santé mentionnés au 1° de l’article D. 1172-2 sont habilites à leur dispenser des actes de rééducation ou une activité physique, adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical ≫. Cliquez pour plus de détails.
- Le kinésithérapeute peut établir un bilan complet de la condition physique du patient. C’est au moyen de ce modèle de bilan que le kinésithérapeute pourra déterminer le phénotype fonctionnel du patient en évaluant sa condition physique afin de l’orienter et de le suivre dans sa démarche d’activité physique. Ce bilan comme l’APA aujourd’hui n’a pas de prise en charge auprès de la CPAM.