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BLOG HUMANPHYSIO SANTE - Page 22

  • Tendinite du coude? Prévention?

    Qu’est-ce que c’est?

    Les épicondylalgies, longtemps appelées épicondylite et épitrochléite, se manifestent par des douleurs au coude, qui irradient parfois jusqu’au poignet. La douleur persiste habituellement pendant quelques semaines, parfois plusieurs mois. Dans 1 % des cas, les symptômes se prolongent pendant plus d’un an.

    Une douleur irradiant depuis la partie extérieure (épicondylalgie externe) ou intérieure (épicondylalgie interne) du coude vers l’avant-bras et le poignet. La douleur s’accentue lorsqu'on agrippe un objet ou qu’on donne une poignée de main. La douleur irradie parfois lorsque le bras est immobile.
    Une sensibilité au toucher dans la région extérieure (épicondylalgie externe) ou intérieure (épicondylalgie interne) du coude.
    Rarement, il y a une légère enflure du coude.

    Elles surviennent à la suite de la répétition fréquente d’un même mouvement de la main et du poignet. (Tennis, au désherbage du jardin, à l’usage professionnel du marteau, au transport de valises lourdes, au maniement de la souris d’ordinateur et à la frappe des touches du clavier, etc.)

    Habituellement, c’est le fait de forcer le poignet vers le bas ou vers le haut qui devient nocif.Lorsqu'on reproduit souvent les mêmes gestes ou que l’on force de manière inadéquate, de petites blessures apparaissent dans les tendons. Ces microtraumatismes entraînent une diminution de l’élasticité des tendons. L’usure du coude ou l’irritation des nerfs dans le voisinage du coude pourrait aussi être la cause de douleurs et d’inflammation. Même si ces lésions ne provoquent pas toutes les fois une inflammation des tendons, les tissus avoisinants peuvent s’enflammer et nuire à l’articulation du coude.

    Épicondylalgie externe ou « coude du joueur de tennis » (anciennement appelée épicondylite) aussi sous le terme anglais de tennis elbow. Cependant, le tennis n’est pas la principale cause d’une épicondylalgie externe. D’ailleurs, les joueurs en sont aujourd’hui rarement atteints étant donné que la majorité d’entre eux exécutent leur revers à deux mains et utilisent des raquettes beaucoup plus légères qu’avant.
    L’épicondylalgie externe est la conséquence d’un surmenage des muscles extenseurs du poignet. Ces muscles permettent de redresser les doigts et de plier le poignet vers le haut.


    Épicondylalgie interne ou « coude du golfeur » (anciennement appelée épitrochléite). Elle touche les golfeurs, mais aussi les personnes qui pratiquent un sport de raquette, les lanceurs au baseball et des travailleurs manuels. La douleur se situe dans la partie intérieure de l’avant-bras, dans la région de l’épitrochlée.L’épicondylalgie interne est la conséquence d’un surmenage des muscles fléchisseurs du poignet. Ces muscles permettent de plier les doigts vers la paume et le poignet vers le bras.


    Facteurs de risque

    Au travail
    Une cadence excessive qui empêche l’organisme de récupérer.
    Des quarts de travail prolongés. Lorsque la fatigue gagne les épaules, le réflexe est de compenser par le poignet et le muscle extenseur de l’avant-bras.
    Des mouvements de la main et du poignet qui demandent une grande force.
    L’utilisation d’un outil inapproprié ou la mauvaise utilisation d’un outil.

    Dans l’exercice d’un sport
    Une musculature insuffisamment développée pour l’effort demandé.
    Une mauvaise technique de jeu.
    L’utilisation d’un équipement qui ne correspond pas à la taille et au niveau de jeu.
    Une activité trop intense ou trop fréquente.

    Prévention

    Mesures préventives de base, recommandations générales

    • Garder la forme physique en faisant des exercices qui stimulent les rythmes cardiaque et respiratoire (marche, course, vélo, natation, etc.).
    • Renforcer les muscles extenseurs et fléchisseurs du poignet est un élément primordial de la prévention. .
    • Faire des exercices d’échauffement de tout le corps avant le sport ou le travail.
    • Prendre fréquemment des pauses.

    Conseils d’ergonomie pour le travail à l’ordinateur

    • Éviter d’avoir les poignets cassés (pliés vers le haut) lors du travail au clavier et avec la souris.
    • Bien s’appuyer sur le dossier de chaise, le dos droit, pour prévenir le réflexe de faire porter du poids sur les poignets. Important de faire un entretient des muscles du tronc (abdominaux et dorsaux) pour favoriser une bonne allure et un maintient correct (gym sur Imoove)
    • Utiliser modérément la roulette de défilement des souris qui en sont munies. Son utilisation répétitive demande un effort accru aux muscles extenseurs de l’avant-bras.
    • Si la souris offre deux boutons principaux, la configurer afin que le bouton le plus utilisé soit celui de droite et utiliser l’index pour cliquer. La main est ainsi dans une position plus naturelle.

    Pour les sports de raquette

    • Choisir une raquette qui correspond à sa taille et à son niveau de jeu. 
    • Une raquette trop lourde augmente le risque d’épicondylalgie, de même qu’un manche trop petit ou trop large. Consulter un professionnel.
    • Un sportif qui veut augmenter la cadence de son entraînement devrait le faire de manière progressive.
      Bien ajuster la tension dans le cordage de la raquette : un cordage trop tendu accroît le stress sur l’avant-bras.
    • Veiller à développer et à maintenir une bonne force musculaire du tronc. Chez certains joueurs de tennis, les muscles du haut du dos sont faibles et n’offrent pas assez de puissance dans l’épaule. Pour compenser cette faiblesse, ces joueurs utilisent plus souvent des coups qui donnent un effet à la balle (des coups coupés ou brossés; slice ou topspin), attribuables aux mouvements du poignet.
    • Adopter une bonne position pour frapper la balle. Une frappe « en retard » crée un stress supplémentaire dans le coude, comme le fait de cogner la balle tandis que le coude est plié vers soi. Cela peut être la conséquence d’un mauvais jeu de pieds ou d’une mauvaise anticipation du jeu.
    • La balle doit toucher la raquette le plus possible au centre pour réduire les vibrations, qui sont absorbées par le poignet et le coude.
    • Éviter de jouer avec des balles de tennis mouillées.
    • Jouer contre un adversaire dont le niveau de jeu est similaire au nôtre.
    • Lors du retour au jeu à la suite d’une blessure, mettre une bande épicondylienne rigide à un ou deux pouces sous le coude. Cela peut aider à réduire la tension sur les tendons douloureux, mais ne remplace pas les traitements.

    Au golf
    L’apprentissage d’une bonne technique de jeu est le meilleur moyen de prévenir l’épicondylalgie chez les golfeurs. Souvent, c’est la fin du mouvement d’accélération (qui précède tout juste l’impact du bâton sur la balle de golf) qui doit être corrigé, car le stress sur le coude est puissant à ce moment-là.

  • Sport et société: position de l'Académie de Médecine

    "Le Figaro:"

    L'exercice physique devrait être prescrit sur ordonnance Mots clés : sport, activité physique, santé, maladies cardio-vasculaires Par Delphine Chayet - le 01/11/2012

    C'est ce que propose l'Académie de médecine du fait des multiples bénéfices sur la santé du sport. Le sport sur ordonnance médicale, pris en charge par la Sécurité sociale, pour «réduire la consommation de médicaments des Français» ?

    Alors que le ministère de la Santé doit mettre en œuvre dans les semaines à venir son plan en faveur de l'activité physique, l'Académie de médecine veut aller plus loin. «Le sport doit faire partie des prescriptions au cabinet médical, au même titre que les antibiotiques, l'aspirine ou les antidépresseurs», affirme le Dr Jacques Bazex, auteur d'un rapport sur ce thème rendu public cette semaine. L'idée d'une prise en charge de l'exercice physique par les pouvoirs publics, pour certaines catégories de la population, a d'ailleurs été déjà envisagée récemment, en particulier en Grande-Bretagne.

    Depuis trente ans, une avalanche de publications ont démontré les bienfaits du sport sur la santé mentale et physique en général.

    À court terme, l'activité a un effet bénéfique sur le sommeil, le stress, l'anxiété. Pratiquée régulièrement, elle allonge l'espérance de vie en bonne santé et retarde l'âge d'entrée dans la dépendance. Une étude prospective publiée en 2007, portant sur 250.000 personnes, montre ainsi qu'un sport d'intensité modérée, pratiqué au moins trois heures par semaine, réduit le risque de mortalité de l'ordre de 30 %. Selon l'Organisation mondiale de la Santé, la sédentarité serait responsable d'un décès sur dix dans le monde.

    Oxygénation des tissus «En favorisant l'oxygénation des tissus, le sport améliore la fonction cardiovasculaire et pulmonaire, les muscles, le squelette, le système nerveux, le cerveau et les supports de l'immunité», rappelle le Dr Bazex.

    Enfin, l'activité physique est un outil thérapeutique performant dans le traitement de certaines maladies chroniques.Comme l'a décrit une expertise collective de l'Inserm en 2008, un programme structuré d'activité physique réduit la pression artérielle chez les patients hypertendus et permet de différer, voire de rendre inu­tile, le traitement médicamenteux. Il facilite par ailleurs le ­sevrage tabagique et joue un rôle déterminant dans la prévention du diabète de type 2.

    L'activité physique est également recommandée pour prévenir la survenue des maladies cardio-vasculaires et pour en limiter les conséquences. D'où l'idée avancée par l'Académie d'inclure le sport dans les prescriptions médicales, en tenant compte de la pathologie et de l'état du patient. «Sur l'ordonnance devra figurer le détail des activités physiques: nature du sport, intensité, durée et fréquence des séances, suivi et contrôles médicaux à observer», précise-t-elle, promettant que les dépenses engagées par l'Assurance-maladie seront rapidement compensées par une amélioration de l'état de santé des patients concernés. L'Imaps, une société liée à la Mutualité française, a calculé que la Sécurité sociale économiserait 56,2 millions d'euros par an en finançant à hauteur de 150 euros une activité physique ou sportive adaptée à 10 % des patients souffrant de cancer, de diabète ou d'insuffisance respiratoire chronique.

    Favoriser l'activité physique des Français n'est cependant pas un mince défi. «Malgré les efforts déployés par certaines mairies, associations et bénévoles, seule une faible proportion de la population est concernée», note l'Académie. Dans une étude de l'Inpes, 42 % des personnes interrogées ont déclaré moins de dix minutes d'activité dans la semaine précédant l'enquête.

    Comparant les habitudes des préadolescents européens et américains, une étude internationale a par ailleurs montré que la France fait partie des pays où la pratique est la plus faible à cet âge. «Il est de la responsabilité des pouvoirs publics de corriger cette situation alarmante», conclut l'Académie de médecine, qui appelle à la mise en œuvre d'un programme d'éducation pour enraciner le sport dans les habitudes de vie dès le plus jeune âge. Et sensibiliser les médecins à l'effet préventif et thérapeutique de l'activité physique.

     

    Article du"Quotidien du Médecin"

    Alors que le gouvernement a récemment annoncé la mise en œuvre prochaine d’une politique publique « Sport - Santé - Bien-être », l’Académie nationale de médecine appelle notamment à adopter « de nouvelles dispositions réglementaires » pour organiser la prise en charge du « sport santé » par l’assurance-maladie « dans le cadre de sa politique de prévention », « en association avec les mutuelles et les assurances privées ».

    De nombreuses publications viennent aujourd’hui confirmer que pratiquer des activités physiques et sportives (APS) à tout âge « augmente l’espérance de vie en bonne santé », « retarde la dépendance », « constitue un complément thérapeutique efficace » pour de nombreuses affections, et améliore la prise en charge des handicaps, rappellent les auteurs*.

    En dépit des efforts déployés par certaines mairies, associations et de nombreux bénévoles, le bilan de la France dans le domaine de la pratique des activités physiques et sportives reste décevant, constatent-ils.

    Sport sur ordonnance Une « révolution culturelle » orchestrée par les pouvoirs publics est nécessaire pour enraciner le « sport santé » dans notre société. « Dès le jeune âge, puis tout au long de la vie, les activités physiques et sportives doivent s’imposer dans les habitudes de chacun ». Pour insuffler et soutenir cette dynamique, il convient de « sensibiliser les médecins et enseignants » aux bénéfices du « sport santé », le corps médical devant pour sa part « définir les bonnes pratiques de la prescription des APS dans des conférences de consensus », souligne l’Académie. « Les APS peuvent être proposées au sujet sain dans le cadre de la prévention primaire ou être l’objet d’une prescription médicale venant ou non compléter un traitement médical ». La prescription d’un sport sur ordonnance devra être rédigée « selon les règles de toute prescription médicamenteuse et être expliquée au patient avec la même rigueur » (nature et contexte de la pratique, intensité, durée et fréquence des séances, mesures associées, suivi et contrôles médicaux à observer).

    Règle des « 3R »

    Le volume d’activité nécessaire et suffisant pour chacun peut se résumer au respect de la règle des « 3R », à savoir :

    « La surveillance médicale du sujet adoptant un programme d’activités physiques et sportives de base, peut se limiter à une consultation médicale annuelle programmée auprès du médecin traitant », avec des comptes rendus médicaux à faire figurer dans le dossier médical personnalisé (DMP), indiquent les auteurs. « Quand il s’agit de prescrire des APS dans un contexte médical, la collaboration des médecins référent, spécialiste de la pathologie à prendre en charge et du sport, devra être établie », poursuivent-ils. Quels que soient les cas, « la recommandation des APS ne se conçoit que chez des sujets respectant une hygiène de vie. Il serait inexact de croire que le suivi d’APS renforcées pourrait compenser une hygiène de vie trop laxiste », insiste l’Académie. › DAVID BILHAUT * Jacques Bazex, Pierre Pène, Danièle Rivière et Michel Salvador co-signent un texte intitulé « Les activités physiques et sportives : la santé, la société »

  • Défi du Ventoux 2012: 20 au départ, 20 à l'arrivée!

    Défi du ventoux!

    Avec Lionel et Mathias: sportifs (Champion de France de natation, VTT, ancien joueurs du TOP 14), patients (douleur de dos, hémiplégie, parkinson), simples amateurs du dimanche ce sont donnés la main et TOUS SONT ARRIVES au sommet.

    Merci à nos supportrices qui nous ont accompagné!

    Encore bravo à tous, c est ensemble que nous avons dompté le Ventoux: Patricia et Hubert Chazel, Patrice Amadieu, Patrice et Romain Chevalier, Jacques Ripart, Vincent Parmentier et Nicolas Carbo qui sont montés en footing, Joël Escaich, Florent Canonge, David Segura, Nicolas Goujon, Pierre Perchet, Camille Delran, Joël Escaich, Arnaud Rondan, Benoit Tissot: merci à tous pour cette super tranche de VIE.....prochain rendez vous.....SURPRISE